Vous avez un projet de construction? jamais l’argent n’a été aussi bon marché. Avec la chute des taux d’intérêts, les prêts tournent autour de 2,8% sur quinze ans et de 3% sur vingt ans. Des niveaux historiquement bas qui dopent votre pouvoir d’achat immobilier.
Mais au-delà du taux, vous devez également aborder le type de crédit, les aides de l’État, les garanties et les frais annexes….
Surtout vous devez monter un bon dossier pour profiter au mieux des excellentes conditions d’emprunt.
Par où commencer?
Soignez votre dossier pour rassurer la banque. Vos comptes doivent être « propres ». Dans la mesure du possible,soldez vos crédits à la consommation. Les découverts sont très mal vus. Les banques préfèrent un client à petits revenus justifiant d’une capacité à économiser plutôt qu’un client à gros revenus mais sans effort d’ épargne.
Avec ou sans apport?
Mieux vaut placer de l’apport personnel pour votre projet de construction d’une maison individuelle. Vous emprunterez moins, votre taux sera plus bas, votre assurance coûtera moins cher. Votre premier réflexe : évaluer précisément le montant de votre apport. Il peut être constitué de vos économies, d’une aide familiale, d’un financement aidé comme le prêt à taux 0% Plus (PTZ+). En général, un bon apport personnel représente 15 à 20% du budget global.
Combien emprunter?
Afin de déterminer le montant disponible avec votre constructeur de maisons individuelles, evaluer le montant de votre crédit en tenant compte de la règle des 33% de capacité d’endettement. Choisissez la durée, sachant que plus elle est longue, plus vous emprunterez à mensualité équivalente et plus les intérêts s’alourdissent. Petite démonstration avec une échéance de 1000€, vous emprunterez 144805 € à 3% sur quinze ans ou 173963€ à 3,4% sur vingt ans. Vous payez 35195€ d’intérêt dans le premier cas et 66307€ dans le second.
Pour bien emprunter, basez vous sur le Taux effectif global annuel (TEG), qui comprend les frais annexes ( frais de dossier, assurances). Dans ce dernier domaine, vous n’êtes pas obligé de souscrire le contrat proposé par la banque prêteuse. Enfin, penchez-vous sur le coût des garanties (hypothèque ou caution).