Pour concevoir et exécuter très précisément toutes les interventions des différents corps d’état sur un projet de construction, on utilise un système de modélisation des données du bâtiment.
Développés pour des grands ouvrages, ces logiciels intelligents, en 3D dynamique, facilitent les échanges et les collaborations, car ils visualisent toutes les interventions au long du cycle de la construction. Ils utilisent un langage commun (IFC) aux normes ISO.
Encore récemment, on estimait que les informations relatives à un bâtiment (dossiers de plans, descriptifs techniques) étaient saisies en moyenne sept fois par les différents corps de métiers : électriciens, plombiers, équipementiers réseau, chauffagiste, bureau d’étude structures …
Chacun devrait intégrer et reproduire les mêmes données géométriques du même bâtiment pour planifier et effectuer ses tâches. Un processus coûteux et non sans risque, car ces saisies multiples peuvent être sources d’incohérences, de retards de livraisons et d’augmentation du coût du bâti.
Sans compter les problèmes et erreurs d’interprétation qui dégénèrent en procès. Le BIM est un logiciel de maquette numérique en 3D dynamique, auquel on rajoute d’autres logiciels avec des paramètres supplémentaires pour des groupes de dessins qui décrivent l’utilité.
Par exemple « ifcWall » désigne un mur, qui ouvre sur des fichiers décrivant le type de mur. Le langage est standardisé et exprimé selon la norme internationale ISO. Le projet de la construction devient accessible à tous les corps d’état, avec un système d’échanges ouverts autour du même document.
Ainsi, l’ensemble des résultats de chaque étape du processus est fédéré dans la maquette (calculs énergétiques, dimensionnement du chauffage, de la climatisation, de la ventilation, emplacement des équipements, alarmes, maintenance…).