Densifier les constructions, préserver les espaces naturels, limiter l’étalement urbain : c’est la volonté des pouvoirs publics.
D’ailleurs, avec la nouvelle loi Alur, il n’y a plus de taille minimale de parcelle et les coefficients d’occupation des sols, supprimés, permettent de bâtir plus facilement des maisons à étage. Sous réserve, bien sûr, que le constructeur respecte les règles d’urbanismes locales.
Souvent, ces villas se développent sur deux, voir trois étages. Leur sommet peux accueillir une terrasse accessible. L’architecture est conçue pour bien s’insérer dans l’environnement en affichant des formes compactes. Ces villas misent sur la personnalisation. Zinc, cuivre, parements de pierre ou de brique, bois, voile de béton, enduits qui jouent de teintes différentes, la variété est de mise.
Autre défi à relever par le constructeur : préserver l’intimité des habitants de la construction. Les vis-à-vis et les vues doivent être très étudiés. « il faut bannir les alignements en rang d’oignon et au contraire jouer sur les percements, les variétés de façade, donner un rythme architectural, alterner toiture en zinc et en ardoise, faire des loggias, des balcons, des pergolas… ».
Ces constructions répondent bien sûr à la réglementation RT 2012 qui insiste sur la récupération des apports naturels. Pour d’avantage de lumière, par exemple, on créera des éclairages zénithaux ou l’on installera des « sun-tunnels ».
Afin de palier aux contraintes des petites surfaces de terrain, les constructeurs de maisons individuelles proposent désormais des projets de formes carrées avec un patio en leur centre, ou encore des constructions réparties sur deux volumes qui se chevauchent.